Aziz, Afghanistan
« Il y avait beaucoup de personnes en plus du groupe de JRS, des milliers. C’était ma 1ère fois et j’ai envie d’y retourner. J’ai rencontré des français, des allemands, on a parlé. J’ai rencontré une lilloise qui apprend le dari, je lui ai donné un cours. Après on a présenté JRS devant un public, il y avait des étrangers et des français. Ils ont posé des questions et eu envie d’en savoir plus sur JRS. On a aussi prié tous ensemble et fait une promenade en forêt ! J’ai préféré la rencontre avec un frère de Taizé, qui nous a raconté son histoire. Un des frères a Alzheimer mais il reste à Taizé avec eux. Ils vivent tous ensemble”

 

Ali, Iran
« J’ai dessiné deux pages de BD à Taizé. J’y vais chaque année, c’est la 4ème fois. Cette année, j’ai rencontré frère Alois, je lui ai parlé « je suis réfugié iranien ». Il nous a dit qu’on était invités ici et que Dieu nous aimait, nous ! ça m’a marqué »

La 1ère page de la BD d'Ali !

 

Nicolas, France
« Nous revenons de Taizé où nous étions du 19 au 26 août pour vivre la semaine spéciale consacrée aux 18-35 ans. Taizé est une communauté œcuménique de frères située dans un petit village de Bourgogne qui accueille des
jeunes (et des moins jeunes !) pendant toute l’année. Durant l’été, il y a plusieurs milliers de personnes par semaine qui viennent de toute l’Europe ou du monde entier et qui peuvent prier, partager des moments de réflexion, découvrir des ateliers musicaux ou de création artistique, vivre des temps festifs, faire du sport etc…

Durant la semaine du 18 août, nous étions environ 2500 personnes au total. Notre groupe, composé de jeunes de la Maison Magis, de membres de JRS Jeunes ou d’autres jeunes de divers horizons comptait plus de quarante personnes ce qui a donné lieu à de nombreuses découvertes. Nous étions accompagnés d’un prêtre jésuite, de trois scolastiques jésuites de différents pays ainsi que d’un pasteur protestant et de son épouse.

Nous nous retrouvions à chaque repas dans un cercle ouvert qui a fini par s’élargir à de nombreuses autres nationalités. Nous avons tâché d’avoir une vie de groupe tout en vivant au maximum au rythme des propositions de la « semaine de réflexion » nous appelant à nous interroger sur notre action, en tant que chrétiens ou non chrétiens dans le monde. Plusieurs d’entre nous ont même animé un « workshop » pour présenter le JRS et sensibiliser des jeunes d’Europe et d’ailleurs à l’urgence de la cause des réfugiés. On n’a pas oublié de se divertir, en organisant des parties de foot, des ballades ou en profitant de pauses musicales… Chacun a pu trouver son juste rythme, entre ceux se couchant sagement en vue d’un vaillant jogging matinal jusqu’à Cluny (10 km), alors que d’autres essayaient de faire reculer l’heure du coucher en faisant la fête « à l’Oyak » au rythme des danses et des différents groupes musicaux improvisés !

On a été, on l’espère, tous très heureux et renouvelés (chacun à sa manière) dans la foi grâce à ce temps
fraternel dans un lieu un peu hors du réel qui nous éveille et nous réveille sur certains enjeux du réel »

Mehdi, Bangladesh
“Taize is a really nice place for peace, prayer, meet with new people and discussion. I would like to go there
every year”

Abtin, Iran
« C’était super bien passé à Taizé. Ça me plait les chants à la messe et j’ai contacté avec beaucoup de jeunes cet été. Il y avait beaucoup de sœurs avec différentes idées : catholiques, protestantes, orthodoxes et musulmans. J’ai passé du temps avec une sœur protestante, elle parle pas du tout français mais anglais avec un accent américain et moi je lui parlais français »

Sunny, Bangladesh
“Taize prayer system and songs are amazing!”

Yacouba, Côte d’Ivoire
« J’ai apprécié Taizé, le cadre avec la nature est très sympa. J’ai rencontré et partagé avec des personnes de différentes origines, c’était super ! »

Adil, Syrie
« Ce qui m’a plu, c’est surtout les chants, en espagnol et en portugais ! Et Les ateliers étaient très intéressants, chacun peut partager sa connaissance. Au début, c’était un peu difficile parce qu’on était très nombreux et que l’on n’avait pas d’activités communes le 1er jour. J’étais un peu seul. Après, on a fait des activités communes : parler ensemble, partager, des foots, des jeux. Et pour moi, c’était difficile avec les chrétiens de Moyen Orient. La situation
politique et religieuse est problématique depuis 2014 là-bas avec Daesh. Mais on a pu en parler. Et le meilleur jour, c’était le dernier, j’avais envie de rester. »